L'analyse
des mélanges
Les
limites de l'utilisation des Nitrox se situent entre une pression
partielle de 0,16 (hypoxie) et 1,6 bar (hyperoxie). Il faut donc
connaître impérativement la pression partielle du Nitrox à la
profondeur où on le respire. Pour cela, il faut savoir quel est
le pourcentage d'oxygène dans le mélange, et donc l'analyser.
Mais attention, pour nous plongeurs, ce qui nous intéresse en
termes de toxicité, c'est la pression partielle qui va se traduire
en "profondeur plancher", d'où la nécessité de passer, par un
simple calcul, du pourcentage à la profondeur maximale autorisée.
Sur de nombreux recycleurs, les oxymètres donnent directement
la pression partielle. Cela est impératif puisque, avec ces appareils,
les Nitrox varient en permanence (recycleur à circuit fermé à
PpO2 constante).
Pour
connaître le pourcentage d'oxygène de son Nitrox ou Trimix, on
utilise un analyseur d'oxygène qui est constitué de trois parties:
une sonde ou cellule, des piles et une partie électronique.
Il
fonctionne comme une pile: la sonde ou cellule produit un courant
électrique en présence d'oxygène. Plus il y a d'oxygène, plus
la différence de potentiel est importante. La partie électronique
(voltmètre, potentiomètre) permet d'afficher les valeurs. Attention,
un analyseur mesure les pressions partielles et non les pourcentages,
c'est la partie électronique qui donne l'info en pourcentage.
Les sondes ont une durée de vie limitée, en moyenne de 2 ans.
Les progrès technologiques vont dans le sens de l'allongement
de cette durée.
Certains
analyseurs se branchent directement sur l'orifice du robinet du
bloc. D'autres se connectent sur le flexible du direct system
du détendeur par l'intermédiaire d'un petit embout appelé " gaz
flow meter " ou débit/litre .