Choubentsov Andrei

traducteur  russe

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extrait de traduction du livre de François Brun, Pascal Bernabé et Patrice Strazzera "Le Guide de la plongée Tek"

traduction en russe

 

L'analyse des mélanges

Les limites de l'utilisation des Nitrox se situent entre une pression partielle de 0,16 (hypoxie) et 1,6 bar (hyperoxie). Il faut donc connaître impérativement la pression partielle du Nitrox à la profondeur où on le respire. Pour cela, il faut savoir quel est le pourcentage d'oxygène dans le mélange, et donc l'analyser. Mais attention, pour nous plongeurs, ce qui nous intéresse en termes de toxicité, c'est la pression partielle qui va se traduire en "profondeur plancher", d'où la nécessité de passer, par un simple calcul, du pourcentage à la profondeur maximale autorisée. Sur de nombreux recycleurs, les oxymètres donnent directement la pression partielle. Cela est impératif puisque, avec ces appareils, les Nitrox varient en permanence (recycleur à circuit fermé à PpO2 constante).

Pour connaître le pourcentage d'oxygène de son Nitrox ou Trimix, on utilise un analyseur d'oxygène qui est constitué de trois parties: une sonde ou cellule, des piles et une partie électronique.

Il fonctionne comme une pile: la sonde ou cellule produit un courant électrique en présence d'oxygène. Plus il y a d'oxygène, plus la différence de potentiel est importante. La partie électronique (voltmètre, potentiomètre) permet d'afficher les valeurs. Attention, un analyseur mesure les pressions partielles et non les pourcentages, c'est la partie électronique qui donne l'info en pourcentage. Les sondes ont une durée de vie limitée, en moyenne de 2 ans. Les progrès technologiques vont dans le sens de l'allongement de cette durée.

Certains analyseurs se branchent directement sur l'orifice du robinet du bloc. D'autres se connectent sur le flexible du direct system du détendeur par l'intermédiaire d'un petit embout appelé " gaz flow meter " ou débit/litre .

 


©Andrei Choubentsov